LA SUPPRESSION DES AVERTISSEURS DE RADARS, REALITE OU FICTION ?
Dans un premier temps le gouvernement avait décidé de supprimer définitivement les avertisseurs de radars mais après une forte mobilisation des constructeurs qui se sont constitués en association ( l’AFFTAC ) un accord a été trouvé au terme duquel toutes les parties ont trouvé leur compte excepté les associations de lutte contre la violence routière.
Pour comprendre la nouvelle réglementation il faut faire une distinction entre les différents systèmes.
Les GPS traditionnels qui en plus de la navigation routière signalent la présence des radars fixes mais pas les radars mobiles.
Leur utilité est assez limitée car les radars fixes étaient jusqu’alors signalés par des panneaux .
Les avertisseurs quant à eux ont l’avantage des signaler les radars fixes mais surtout les radars mobiles grâce à une communauté d’utilisateurs qui s’avertit en temps réels.
Désormais les utilisateurs ne pourront plus signaler la présence des radars mais uniquement les zones dangereuses.
Hypocrisie ou jeu de mots , car la notion de zone dangereuse est laissée à l’appréciation du conducteur.
C’est d’ailleurs le nouveau message des constructeurs qui ne peuvent explicitement reconnaître qu’en fait rien n’a changé.
L’automobiliste pourra signaler aux autres utilisateurs les zones dangereuses ( accident , école, embouteillages,……….) mais aussi les radars qu’ils soient fixes ou mobiles.
Les nouvelles dispositions tendant à supprimer les panneaux indiquant l’emplacement des radars en les remplaçants par des radars pédagogiques , qui n’ont qu’un rôle préventif et non pas répressif, vont faire les beaux jours des constructeurs d’avertisseurs de radars.
En effet , les panneaux enlevés ne seront pas tous remplacés par des radars pédagogiques .
L’augmentation de l’ installation de radars dans les mois et années à venir et qui va entrainer de nombreuses pertes de points sur les permis de conduire va certainement inciter les automobilistes à faite l’acquisition de ces avertisseurs de radars.
Me Bernard BAYLE-BESSON
Avocat
La suppression des avertisseurs de radars réalité ou fiction ?
Dans un premier temps le gouvernement avait décidé de supprimer définitivement les avertisseurs de radars mais après une forte mobilisation des constructeurs qui se sont constitués en association ( l’AFFTAC ) un accord a été trouvé au terme duquel toutes les parties ont trouvé leur compte excepté les associations de lutte contre la violence routière.
Pour comprendre la nouvelle réglementation il faut faire une distinction entre les différents systèmes.
Les GPS traditionnels qui en plus de la navigation routière signalent la présence des radars fixes mais pas les radars mobiles.
Leur utilité est assez limitée car les radars fixes étaient jusqu’alors signalés par des panneaux .
Les avertisseurs quant à eux ont l’avantage des signaler les radars fixes mais surtout les radars mobiles grâce à une communauté d’utilisateurs qui s’avertit en temps réels.
Désormais les utilisateurs ne pourront plus signaler la présence des radars mais uniquement les zones dangereuses.
Hypocrisie ou jeu de mots , car la notion de zone dangereuse est laissée à l’appréciation du conducteur.
C’est d’ailleurs le nouveau message des constructeurs qui ne peuvent explicitement reconnaître qu’en fait rien n’a changé.
L’automobiliste pourra signaler aux autres utilisateurs les zones dangereuses ( accident , école, embouteillages,……….) mais aussi les radars qu’ils soient fixes ou mobiles.
Les nouvelles dispositions tendant à supprimer les panneaux indiquant l’emplacement des radars en les remplaçants par des radars pédagogiques , qui n’ont qu’un rôle préventif et non pas répressif, vont faire les beaux jours des constructeurs d’avertisseurs de radars.
En effet , les panneaux enlevés ne seront pas tous remplacés par des radars pédagogiques .
L’augmentation de l’ installation de radars dans les mois et années à venir et qui va entrainer de nombreuses pertes de points sur les permis de conduire va certainement inciter les automobilistes à acheter ces avertisseurs de radars.
Me Bernard BAYLE-BESSON
Avocat
www.baylebesson.com